La maison, blanche, recouverte d’ardoises et égayée de volets bleus, s’inscrit dans l’architecture néo bretonne des années 70, qui oscille entre « tradition » et « modernité » notamment par sa rationalisation constructive et une grande sobriété de mise en œuvre
Le séjour se prolonge sur l’extérieur par une grande terrasse orientée sud-ouest et par une véranda en bois ajoutée dans les années 80.
Par sa dimension relativement étroite, son accès restreint par une simple porte-fenêtre depuis le salon trop étroit, ainsi que sa qualité thermique relative selon les saisons, la véranda procure aux habitants un usage restreint.
Augmenter la capacité du séjour existant
Dans la perspective d’une occupation résidentielle plus intense, Fred et Jo souhaitent modifier la géométrie de leur pièce de vie actuelle et conséquemment l’usage qu’ils pourraient en faire.
Pour cela, ils ont l’idée de regrouper les espaces salon et véranda afin de créer, dans le prolongement de la cuisine, une seule grande pièce organisée autour d’un poêle à bois et agrémentée d’une belle lumière d’ouest.
Une architecture contemporaine et intégrée
Dans le contexte d’une architecture balnéaire et celui de décarbonation de la construction, l’extension est conçue en bois. La finesse de son bardage châtaignier, brut de sciage à couvre-joint vertical, lui donne un aspect chaleureux. Grisant naturellement au fil du temps, sa matérialité fait écho à l’écorce du pin sous lequel elle s’insère.
Ici, l’architecture se fait discrète
par la continuité de toiture ardoisée, archétype de l’architecture bretonne affichée dans son environnement.
Extension d’une maison de 1978, ajout de garde-corps sur les escaliers extérieurs existants
Surfaces
Extension : 21 m²
Maître d’ouvrage
privé
Architecte
Atelier Maine Océan
Livraison
Permis de construire déposé, en cours d’instruction
Entreprises
Maison Un Air de Famille
Restructuration et extension pour anticiper l’avenir
Adapter et valoriser une maison de vacances de 1973 pour une occupation toutes saisons
Initialement simple résidence secondaire, la maison gagne en confort et en espace pour devenir une résidence principale.
Augmenter la capacité du bâti existant
Une extension vient prolonger le séquençage bâti existant et accompagne la déclivité du terrain.
Intégrer une architecture contemporaine
A l’image d’une architecture balnéaire, l’extension est en bois. La finesse de son bardage châtaignier, brut de sciage à couvre-joint vertical, lui donne un aspect chaleureux. Grisant naturellement au fil du temps, sa matérialité fait écho à l’écorce des pins environnants.
Par similitude avec la couverture mitoyenne en tuiles, la toiture de l’extension est à deux pans. Sa facture en zinc naturel vient nuancer l’écriture architecturale de l’ensemble bâti.
Renverser l’usage et améliorer le confort
L’inversion des usages jour/nuit permet de retrouver une cohérence fonctionnelle.
Initialement pourvue d’une pièce de vie en « rez-de-chaussée haut » déconnectée du jardin mais d’un espace nuit en « rez-de-chaussée bas » de plain-pied avec l’extérieur, la maison transformée renverse son usage.
Conforté par l’extension et une terrasse généreuse, l’espace de vie se reconnecte au jardin. Une nouvelle relation s’établit entre le dedans et le dehors, à la fois fluide et confortable.
Ici, l’architecture transforme le déjà-là et le recycle
par une « mise à jour » de l’usage et une mise en adéquation des espaces avec la vie pratique au quotidien.
La maison transformée intègre un usage évolutif, conservatoire des besoins ultérieurs d’une éventuelle perte d’autonomie. Une pièce dédiée aujourd’hui au visionnage de type « home cinéma » peut se transformer ponctuellement en chambre d’amis et demain, devenir une chambre permanente sur un niveau habitable adapté.
Un fonctionnement fluide est proposé afin de répondre aux accès « hiver », « été » et aussi « retour de plage », et pour un accueil chaleureux de la famille et des amis.
L’extension du volume initial se fait de plain-pied avec les espaces de vie relocalisés au « rez-de-chaussée bas ». Elle offre une « dilatation » de l’espace proposant des lieux différenciés mais reliés, pour un usage partagé.
Les vues sur la végétation (bouleaux, pin, mimosa) sont magnifiées par des ouvertures généreuses captant les apports solaires d’hiver et cependant bien protégées de la surchauffe estivale par de larges brise-soleil en bois qui ombragent avec efficacité et délicatesse le salon.
Ponçage des façades pour les débarrasser de la peinture d’imperméabilité qui avait été apposée. Réparation des zones où l’enduit était soufflé sous la peinture. L’ensemble sera réenduit et peint, en fin de chantier :
Approvisionnement des tuiles de type Fériane de Monnier. Prêtes à poser :
Les démolitions se poursuivent, les frangements réalisés, les cheminées démolies et la couverture du RDC haut est découverte faisant apparaître la volige d’origine :
rénovation, transformation et extension d’un pavillon de 1973
Surfaces
Existant rénové : 116 m² Extension : 28 m²
Maître d’ouvrage
privé
Architecte
Atelier Maine Océan
Livraison
Chantier en cours
Entreprises
Maçonnerie Côte de Jade (démolitions, gros œuvre, ravalement), A Travers le Bois (charpente, bardage, menuiseries extérieures), Pascal Leray (couverture tuile et zinc), Ateliers Mellerin (menuiserie bois, agencement), Soplacor (cloisons, doublages, isolation, plafonds suspendus), Guilbaud (chape, carrelage, faïence), Boju (peintures), Hono (électricité, VMC), ECPS (plomberie sanitaire)
Maison(s) Marius et Jeannette
Une série de transformations passées et à venir
A l’origine (début XXe), un simple atelier sur la rue principale de Préfailles. Ceint d’un épais mur en pierre, sa grande porte s’ouvre sur l’espace public.
Années 30, l’atelier est surélevé d’un logement dont les tuiles plates losangées et saillies de toit lui confèrent l’esprit des villas balnéaire à la mode. Durant l’occupation, réfugié à Préfailles, le peintre Paul Messac utilise l’atelier.
Années 80, l’atelier fait long-feu et l’ensemble se transforme en logement. La porte du garage est sommairement « rebouchée » et le mur en pierre enrobé d’une peinture plastique.
Aujourd’hui, années 2025, le cycle de vie continue. L’attractivité du pays de Retz augmente, pour la villégiature mais aussi pour y vivre et travailler. La maison à caractère balnéaire entame une nouvelle mutation qui concilie, dans une même architecture, logement et activité en toute indépendance d’usage.
Demain, années 2050, l’ensemble mixte évoluera sûrement vers un autre scénario d’usage. Cette inéluctable adaptabilité fonctionnelle est désormais anticipée par la flexibilité du projet.
Marius et Jeannette, deux maisons « faussement » jumelles qui renouvellent la rue
Parmi les alternatives à l’étalement urbain, la réhabilitation et la densification de l’emprise urbaine sont les meilleures recettes. Ici le projet fait coup double. Il transforme le bâti et optimise le foncier par extension latérale, inscrivant dans un seul ensemble un logement T3, une surface d’activité à RDC et un garage-buanderie.
Pour la rénovation, l’atelier reprend de la lumière et des vues sur l’extérieur. Il retrouve son contact avec la rue par sa grande porte originelle qui devient la vitrine de l’activité. En façade, les matériaux peu qualitatifs sont déposés et remplacés par des volets et vitrine bois, fenêtres aluminium, garde-corps métal. En soubassement, le micaschiste est travaillé à pierre-vue et jointoyé à la chaux. L’isolation intérieure bio sourcée favorise le déphasage de température pour un confort été-hiver optimal.
L’extension prolonge l’alignement de l’existant sur la rue. A travers un volume simple et plus bas que l’existant, l’extension se connecte par un retrait pour mieux dissocier les architectures. Les bardeaux en tuiles de châtaigniers sont les marqueurs de la greffe. Ils apportent sensibilité et vibration à la façade, en accord avec l’éclectisme des différentes maisons de la rue. Construction décarbonée en ossatures bois et isolants biosourcés, l’extension est couverte de zinc naturel pour mieux intégrer visuellement de futurs panneaux photovoltaïques.
L’entreprise LEDUC-ISOPLATRE en action pour l’isolation des murs et plafonds, les cloisons, et la chape sèche sur le plancher de la partie rénovation. Celle-ci, composée de pouzzolane, laine de roche et plaques de fibres-gypse croisées assurera l’acoustique entre le logement et l’agence d’architecture au-dessous… pose à suivre, après les bandes sur les plaques de plâtre.
Octobre 2025 : Le chantier de l’aménagement intérieur est lancé !
Les toitures sont en cours d’isolation : le matériau utilisé est biosourcé et recyclé, à base de fibres végétales coton + lin + jute, pour un confort d’été maximal (excellent déphasage) et confort d’hiver géré par un haut pouvoir isolant des 2 couches croisées (200mm et 180mm), protégées par une membrane pare vapeur :
Le volume d’extension est bardé, la porte de garage également, l’ensemble en bois de châtaigner brut de sciage, destiné à griser dans le temps et à adopter à terme une belle couleur argentée :
Reconstruction du mur de pierre :
Fin de pose du bardage en tuiles de bois (appelée bardeaux, ou encore tavaillons) :
Préparation de la structure destinée à recevoir le bardage :
Décembre 2024 : Le volume de l’extension est dessiné, la couverture en zinc naturel à joint debout est posée :
Septembre 2024 : Aménagement du rez-de-chaussée terminé. Tout reste à faire autour… mais l’agence peut s’installer :
Février 2024 : Le chantier commence par quelques démolitions et frangements :
par la préservation assumée de sa silhouette d’origine. Pour cela, les murs sont ravalés à l’identique par une peinture blanche et la toiture en tuiles est restaurée.
Augmenter la capacité du bâti existant
par un volume bardé de bois en surélévation partielle du socle existant. Apport contemporain, cette extension offre l’utilité de ses mètres carrés prolongés d’un balcon avec vue inédite sur la mer. Au-delà de ce premier ajout, la capacité habitable est évolutive par extensions ultérieures.
Rénover l’usage et le confort climatique du RDC existant
par connexion au jardin, décloisonnement de la cuisine sur le séjour pour une pièce de vie généreuse, et agencement de bois blond pour apporter de la clarté. Le confort d’ambiance est obtenu par isolation thermique performante, contrôle des apports solaires, chauffage poêle à bois et mini-chaudière gaz pour l’eau chaude sanitaire.
Ici, l’architecture transforme le déjà-là avec un minimum d’intervention et un maximum de plaisir avec l’environnement proche et lointain.
En termes d’usage, cette petite maison devient plus spacieuse, confortable et accueillante pour une famille et ses amis, avec un grand séjour-cuisine traversant, deux salles d’eau et WC, quatre chambres et un petit garage pour de nombreux vélos.
L’extension du volume initial se fait sur la capacité structurelle existante et ne sollicite aucun mouvement de terrain, ni fondations nouvelles, ni artificialisation du sol. La construction neuve est réalisée en charpente bois et isolants biosourcés: fibre de bois, liège et ouate de cellulose. Elle est bardée de planches et tasseaux de pin Douglas non rabotés ni traités, destinés à griser naturellement. Elle s’inscrit à l’échelle du paysage végétal, en résonnance avec l’écorce grise des pins.
La nouvelle toiture permet à la fois de recueillir les précieuses eaux pluviales dans une cuve enterrée de 3000 litres à destination du jardin et d’offrir en 5ème façade une surface végétalisée propice aux insectes, oiseaux et plantes vagabondes.
Réalisés en circuit court, les travaux sont confiés à des entreprises locales en toute cohérence avec l’objectif d’économie circulaire qui prévaut à l’architecture écologique
Maison Maine Océan à Préfailles Port Meleu par Atelier Maine Océan
Localisation
Préfailles (44)
Programme
Transformation par rénovation d’un pavillon de 1973 et extension par par surélévation bois
Surfaces
Existant rénové : 75 m² Extension par surélévation : 30 m²
Maître d’ouvrage
Privé
Architecte
Atelier Maine Océan
Livraison
Juillet 2021 (10 mois de chantier sur site non occupé)
Entreprises
CIVEL (entreprise générale clos-couvert), Electricité Préfaillaise (électricité), Boju (peinture), AMFS Mickaël Fourré (serrurerie et métallerie), Idéalmoderne (ébénisterie), Au jardin des rêves (paysage)
En 1970, St-Nazaire se dote avec l’IUT Heinlex de son premier pôle d’enseignement supérieur. En 2025, le Campus Heinlex rassemblera en un lieu unique toutes les activités universitaires pour accueillir quelques 2400 étudiants. Cette refonte enclenche l’indispensable rénovation fonctionnelle et énergétique de son patrimoine bâti.
Deux portes en interaction avec l’espace public de la ville
Deux portes invitantes. Pour pallier la dimension « labyrinthique » du tissu bâti existant, le projet installe deux portes invitantes. Situées à l’opposé l’une de l’autre, leur vertu est de proposer une interface relationnelle entre la ville et le Campus.
Sur la rue Michel Ange, entrée principale du Campus, la porte Ouest historique réaffirme sa qualité de hall d’accueil général et d’orientation mais aussi sa fonction support de l’administration générale. La surélévation en bois pour la salle des conseils mais aussi le hall duplex cristallise une attention forte vers les usagers et les différents publics.
Photo Dimitri LamourPhoto Dimitri Lamour
Sur l’allée du campus, la porte Est du bâtiment neuf accompagne l’ouverture du campus vers la ville. Prolongement de l’espace public, le rez-de-chaussée s’offre à tous, à la fois visible, accessible et actif. Equipement de quartier au sens large, abritant bibliothèque, espace de coworking et cafétéria, il est le marqueur du Campus.
Une indispensable rénovation énergétique du bâtiment n°7
Pour ce bâtiment, il est réalisé une réhabilitation énergétique « lourde » calée sur le label BBC Rénovation. Le bâtiment existant est isolé par l’extérieur permettant d’améliorer son confort climatique avec un gain énergétique substantiel.
Sur le plan technique, la ventilation double-flux permet la récupération d’énergie. Les besoins de chauffage se réduisant, des émetteurs de chaleur à basse température sont installés pour réduire les consommations.
Photo Dimitri Lamour
Localisation
Campus Pôles Sciences et Technologies Heinlex, St-Nazaire (44)
Programme
Transformation et extension du Campus: rénovation énergétique et fonctionnelle d’une partie de l’existant avec surélévation partielle et construction d’un bâtiment neuf comprenant espaces de convivialités, bibliothèque, salles de classe, etc.
Surfaces
Rénovation : 3 780 m² Neuf : 2 686 m²
Maître d’ouvrage
Nantes Université SONADEV AMOLIA (Assistant à maîtrise d’ouvrage)
Architecte
AIA Architectes (mandataire de l’équipe de maîtrise d’œuvre) / Pascal Fourrier architecte directeur de projet, mandataire associé
Marché public
conception-réalisation (lauréat décembre 2021)
Livraison
Juillet 2023 (bâtiment neuf) Janvier 2025 (réhabilitation)
Entreprises
BBGO (entreprise mandataire du groupement), AXIMA (CVC), INEO (électricité)
La manufacture des tabacs de Nantes est la quinzième manufacture d’Etat édifiée en France. Elle produit cigares, cigarettes et scaferlati, employant jusqu’à 1700 ouvriers, majoritairement des femmes. Conçue par l’architecte J-F. Chenantais, elle reprend le plan type national élaboré par l’ingénieur E. Rolland pour la Régie des Tabacs.
Circuit court : ses matériaux proviennent pour la plupart de la région. Ainsi, les soubassements sont en granit de Nantes, les ardoises de Trélazé, les parements en tuf d’Anjou et les baies à meneaux sont en pierre de Crazannes en Charente. Seules les charpentes de chêne et de sapin rouge sont exotiques, de Prusse voire d’Amérique du Nord, en retour du commerce triangulaire.
Une mutation visionnaire (1977-1983) vers la Manu
En 1974, la manufacture devenue SEITA est désaffectée et transférée à Carquefou. Le bâtiment redevient propriété de la ville et entame sous l’égide de son maire A. Chenard et de l’architecte G. Evano, sa première transformation en ilot mixte urbain (équipements publics, services municipaux et logements).
Une nécessaire adaptation (2021-2027) … pour un nouveau cycle de vie
Quelques 40 années après, le bâtiment s’essouffle, victime de son obsolescence et aspire à une nouvelle transformation. Lauréat de la consultation publique, AIA Architectes pilote cette mission à multiples enjeux qui nécessite le préalable de diagnostics approfondis pour une connaissance exhaustive du bâti.
Patrimoine et nouvelle écriture architecturale : restauration des façades et toitures, révélation des planchers existants, recyclage in situ de matériaux et produits existants… mais aussi ajouts contemporains (maille bois avec effet de claire-voie, murs-rideaux mixtes bois/aluminium avec sérigraphie blanche pour atténuer l’échauffement solaire, etc.).
Fonctionnel : réactualisation des usages tertiaires, accessibilité universelle généralisée, confortement aux règles de sécurité incendie, renforcement de la signalétique générale.
Energie : en application du décret tertiaire, isolation intérieure de l’enveloppe bâtie pour de substantielles économies et ventilation double flux avec récupération d’énergie.
Localisation
Boulevard de Stalingrad, Nantes (44)
Programme
Rénovation patrimoniale, fonctionnelle et énergétique en site occupé
Surfaces
Bâtiments A+H : 3 437 m² Bâtiments C+D : 6 115 m²
Maître d’ouvrage
Villes de Nantes, service du BATII
Architecte
AIA Architectes (mandataire de l’équipe de maîtrise d’œuvre) / Pascal Fourrier architecte directeur de projet, mandataire associé / RL&A architectes du patrimoine associés
Marché
Public, lauréat 2021
Livraison Tranche Ferme (A+H)
Permis de construire septembre 2024 Etudes en cours
1915, quartier Bas-Chantenay à Nantes, la SAT fait partie des chantiers navals Dubigeon. Les dessinateurs y tracent à même le sol, sur un épais plancher bois, les gabarits des coques de bateau. Ces tracés existent toujours, gravés dans le bois et ponctués d’innombrables repères en laiton, souvent évocateurs de la navale.
En 2017, à l’initiative de Jacques Fétis, la SAT est réhabilitée et agrandie. Elle devient la nouvelle agence nantaise AIA Life Designers. Son nouveau cycle d’usage permet à ses architectes et ingénieurs de concevoir ensemble au quotidien une architecture partagée, engagée pour l’environnement.
Composer avec le déjà-là, y compris les défauts
La transformation de la SAT a pour préalable l’acceptation de sa singularité. Entre autres, sa grande linéarité, son exostructure béton, son plancher classé mais aussi, son défaut d’horizontalité qui lui confère une dimension constructive approximative.
La transformation fait sienne ces anomalies. Elles témoignent de la mise en œuvre du béton encore balbutiante mais aussi, de l’esthétique utilitaire propre à l’industrie.
Concilier enveloppe performante et écriture patrimoniale
À la réhabilitation patrimoniale s’associe l’ambition d’un bâtiment à la fois fonctionnel, flexible, économe en énergie et confortable. Une transformation globale pour inscrire sa pérennité face à l’obsolescence du temps long.
Ici, par un dispositif de « boîte dans la boîte » l’enveloppe se fait intérieure afin de préserver l’écriture béton patrimoniale. Elle minimise les ponts thermiques, isole du chaud et du froid et contrôle l’apport des courants d’air de la Loire.
Localisation
Quartier Bas-Chantenay, Nantes (44)
Programme
Transformation et extension de la Salle à tracer pour y installer une activité tertiaire
Surfaces
Réhabilitation : 2 310 m² Extension : 460 m²
Maître d’ouvrage
Jacques Fétis – SCI CRUCY
Architecte
AIA Architectes (mandataire de l’équipe de maîtrise d’œuvre) / Pascal Fourrier architecte directeur de projet, mandataire associé
Livraison
Mise en service janvier 2017 (18 mois de chantier)
Entreprises
Groupement CHEZINE, SEGGO, SERRUFER (Déconstruction/désamiantage/GO/charpente métallique), C.M.B. (Charpente bois), RAIMOND (Couverture Zinc/Bardage), CASTEL ALU (Menuiseries), ATELIERS DAVID (Métallerie), COIGNARD (Doublage/cloisons), CEME MOREAU (CVC, plomberie, géothermie), CEGELEC LOIRE OCEAN (Electricité)
Certification
HQE bâtiment tertiaire délivré par CERTIVEA
Distinctions
Prix National de la Construction Bois 2018 (catégorie « réhabiliter un équipement ») Prix Off du Développement Durable 2017